Lorsque la nuit tombe, un nouvel habitant investit de sa lueur la façade du TAP. Il se donne à voir chaque soir dans les infinies variétés d’une vie dont le quadrillage serait définitivement vrillé, se jouant inlassablement de l’espace et du temps. Il habite la paroi qu’il traverse de part et d’autre, de haut en bas, sans cesse ni souci de la pesanteur. Il subit les aléas d’une météorologie insolite, typographique : des lettres «gouttes de pluie», «rafales de vent» ou «brise légère» selon le temps qu’il fait, et selon les textes qu’il reçoit des passants, dans une infinité de parcours combinatoires.
Ce projet a été diffusé pendant la saison 2010-2011 sur le TAP.