Au gré d’une partition numérique interprétée en direct, mettant en relations corps et objets numériques en mouvement, ce spectacle est une exploration parsemée d’embuches imaginaires et poétiques, de petits bonheurs dérisoires et d’éclats d’enfance. Sur un radeau à l’assaut des flots, ou dans un course effrénée, le voyage est une traversée de matières virtuelles comme autant de paysages. Lignes, points, lettres, objets numériques projetés sur des surfaces planes, tissent des espaces qui épousent les corps et le geste, et viennent révéler la part d’enfance que chacun porte en soi, et bousculer les principes rationnels qui guident nos existences modernes.
Les outils technlogiques permettent la présence de l'erreur, de la fragilité, de la poésie. La scénographie est réduite à sa plus simple expression : un tulle et un sol blancs. Les deux pages d'un livre ouvert qui s'écrit sous nos yeux, où l’opaque et l'aplat deviennent un immense espace des possibles.
Cinématique
2010 — 1h
Prenant tour à tour les chemins de la danse ou du jonglage, ce duo est un voyage, une invitation à la rêverie et au jeu.